Avec Sylvie Amar, ma complice, nous avons donc permis au moulin à poivres de rencontrer l’univers marin en lui adjoignant rien de moins qu’un winch et un réglage ultra précis de la finesse de la mouture grâce à une mollette à cran d’arrêt. De nombreux détails le rendent rare : son tiroir légèrement incurvé pour récupérer l’ensemble de la mouture et que rien ne reste dans les coins, sa taille qui permet de bien le tenir en main, son système d’ouverture encore facilité pour glisser les grains facilement, et sans son tiroir, le moulin égrène sa mouture directement sur le plat... Ce que j’aime dans ce moulin à poivres, au-delà de sa fonction de permettre de changer de poivres très facilement, c’est qu’il illustre parfaitement la rencontre de la tradition et d’aujourd’hui, des hommes qui ont pensé des usages que nous avons respectés et enrichis.